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Assurer les besoins essentiels

Mobilités

Dans l’habitat et l’urbanisme, on retrouve plusieurs secteurs d’activité comme le bâtiment, l’aménagement et la construction. Ces secteurs sont essentiels puisqu’ils permettent à tout un chacun de vivre dignement, tout en ayant pour enjeu de préserver la biodiversité et l’environnement d’où ils prennent leurs ressources.

FICHE PÉDAGOGIQUE

FICHE PÉDAGOGIQUE

à retenir

EXEMPLE DE MÉTIERS DU SECTEUR

Témoignages

Rien de mieux pour comprendre les enjeux du secteur de l’habitat et de l’urbanisme que de laisser la parole aux acteurs de terrain ! Lisez les témoignages de Vincent, Gabriel, Mailys, Alexandre, Monique et Léa.

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Vincent, moniteur de vélo école

J’étais ancien professeur documentaliste et j’ai eu envie de changer pour un domaine qui m’intéressait plus et surtout qui était plus en phase avec moi.

J’ai passé un certificat de qualification professionnel mobilité à vélo pour exercer aujourd’hui. La formation dure quelques mois seulement avec un stage. Pour passer ce diplôme il faut juste avoir plus de 18 ans et avoir le PSC1. Et ça ouvre sur un secteur porteur.

Je travaille avec un public large mais principalement avec les CM2 et les adultes. Aux primaires on apprend à trouver l’équilibre sur un vélo dans un milieu fermé. Pour les adultes, on apprend directement dans la rue. On essaye d’avoir essentiellement de la pratique. On apprend à bien faire attention aux angles morts, comment circuler sur une piste cyclable, comment bien prendre les informations etc. On sait à quel point circuler en vélo peut être dangereux en ville alors on essaye de diminuer les risques.

Il est écolo déjà. Mais pas que ! C’est économique, c’est bon pour la santé, c’est bon pour le bien commun … Et je le vois avec mes groupes. Qu’ils soient réfractaires ou non, ils repartent tous de mes formations avec le sourire parce que tout le monde aime faire du vélo. Ça fait que je n’ai même pas l’impression de travailler tant les gens sont heureux d’être là. Pour commencer, on manque d’animateurs à mobilité vélo. On est 300 pour 850 000 Cm2. Ensuite on se rend compte qu’en Belgique, la formation est obligatoire et de qualité et dure 20h. En France, elle est seulement préconisée et pour une durée de 10h. Nous on estime que pour un adulte qui sait pédaler, 3h suffisent; pour un CM2 qui découvre il faudrait 30h et 20 à 30h pour un adulte qui apprend. Ça peut paraître beaucoup mais on suit les cycles d’auto-écoles en fait.

On travaille à peu près 42 ans dans sa vie. Donc le levier financier ne doit pas être le plus important. Il faut s’épanouir dans un domaine qui vous motive !

Gabriel, menuisier mobilité

J’ai fait un BAC STI puis un BTS bâtiment. J’étais plutôt destiné à aller vers des métiers comme chef de chantier ou conducteur de travaux mais ça m’intéressait pas trop. Ensuite j’ai fait une formation en CAO DAO donc conception et dessin assisté par ordinateur. Au bout de quelques années, j’ai passé un master dans les métiers de l’éducation, de l’enseignement et de la formation pour devenir professeur des écoles. A la fin de cette formation, j’ai intégré un bureau d’études dans les énergies renouvelables entant que dessinateur. Au bout de 7 ans il y a eu un licenciement économique. J’en avais marre de passer tout mon temps sur mon ordinateur. Je me suis dit que c’était le moment de faire un temps d’arrêt et de choisir réellement mon métier.

J’ai rarement pris autant de plaisir que maintenant, parce que je travaille de mes mains. On a tendance parfois à s’écarter des métiers manuels parce que c’est pas forcément bien perçu ou qu’on s’imagine que c’est pas bien payé.

Quand on est en atelier classique, on a des produits standards donc plus des journées répétitives

Moi, depuis que je suis là, je n’ai pas passé 2 fois la même journée. J’ai la chance d’avoir un métier manuel et en plus de ça, d’avoir des missions qui changent tout le temps car chaque projet est différent.

Oui, beaucoup plus qu’avant. Quand je travaillais dans les énergies renouvelables (panneaux solaires), on travaillait avec des structures qui allaient vers les énergies renouvelables pour des questions financières et non par bonté d’âme.

Ici, dans cette nouvelle entreprise conçoit, fabrique et commercialise diverses solutions de cyclo mobilité comme des remorques à vélo pour des paysagistes, des plombiers, des streets food. Un de nos objectif est vraiment d’avoir un impact sur l’écologie. Et là il n’y a pas de triche !

La majorité des métiers c’est abstrait, on arrive le matin, on repart le soir, on a du mal à en tirer quelque chose. Là le métier manuel pour ça c’est bien, c’est à dire qu’on voit, tous les jours, concrètement ce qu’on a fait. Donc si ça vous fait envie, foncez !

Mailys, chargée d'un site de réparation

Si tout le monde peut s’y rendre, l’établissement offre aux plus précaires des services de réparation automobile à tarifs réduits. Il contribue aussi à la réinsertion professionnelle en embauchant des mécaniciens en formation.

« Depuis l’ouverture, les semaines sont très chargées et les plannings bien remplis. C’est la preuve qu’il y avait un vrai besoin sur le territoire »

Alexandre, technicien de maintenance des voies ferrées

Je suis Technicien dépannage matériel roulant pour le RER A à l’atelier de maintenance de Sucy-en-Brie. Je travaille à la RATP depuis près de 25 ans maintenant.

Le but premier de mon métier est de garantir la sécurité du matériel pour nos voyageurs. Ensuite vient la fiabilité du matériel afin de fournir à la ligne les trains nécessaires pour l’exploitation dans les meilleures conditions. Pour se faire, nous avons 3 grandes parties : La maintenance corrective, la maintenance préventive et la maintenance prévisionnelle.

Monique, accompagnatrice en mobilité

Quelles sont les qualités à avoir pour ce métier ?

Dans ce métier, il faut savoir être rigoureux et organisé pour organiser le transport de l’enfant de son domicile jusqu’à l’institut où il est pris en charge pour la journée. On doit aussi usé de compétences en communication, surtout avec des personnes qui sont parfois non-parlantes ou avec des modes de communication différents.

Léa, cyclologisticienne

Je suis cyclologisticienne donc je fais de la logistique à vélo depuis bientôt 4 ans. Ca consiste à transporter de la marchandise d’un point A à un point B. Ca va de l’enveloppe au meuble normand, on transporte différents volumes pour les entreprises et particuliers. On a des tournées régulières, on reçoit des colis dans nos entrepôts et on les distribue dans le centre. On fait aussi des déménagements pour des particuliers en utilisant des vélos avec remorques qui sont attachés à l’arrière. On peut transporter jusqu’à 300kg !

J’ai fait des études qui m’ont mené à des postes plutôt en bureau, je me sentais enfermé là dedans. J’habitais à côté de cette coopérative de vélo, donc je les voyais travailler le matin en partant et je me disais “oh ça a l’air chouette le travail en extérieur”.

Il y avait le côté écologique, pour moi ça a du sens d’utiliser le vélo dans les centres villes qui sont encombrés, c’est le plus logique.

Je pédale beaucoup ! Le nombre de kms est très variable selon le type de choses qu’on transporte. On a une tournée l’après-midi qui fait 45km. On travaille beaucoup avec des contrats réguliers. Cette après-midi par exemple, je vais livrer des journaux qui sont arrivés à la gare et que je redistribue dans les bureaux de tabac. Parfois il y a quelques missions à faire au bureau car l’entreprise dans laquelle je travaille est une coopérative. C’est-à-dire que les salariés prennent par aux décisions pour la structure.