Les métiers de la culture englobent les arts, le patrimoine, la médiation culturelle, le spectacle et les métiers du sport concernent les professions liées à l’enseignement, l’entraînement, l’organisation d’évènements sportifs, la gestion d’équipements…
Rien de mieux pour comprendre les enjeux du secteur de l’habitat et de l’urbanisme que de laisser la parole aux acteurs de terrain ! Lisez les témoignages d’Elise, Anaïs, Maïwenn, Mariek, Coline et Joakym.
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Je suis Élise et j’ai une double casquette : chargée de vie associative et communicante. Je contribue à mon échelle au mieux, à une économie plus vertueuse. En France, il y a 100 000 tonnes de déchets d’articles de sports et loisirs qui sont jetés chaque année.
Dans notre ressourcerie sportive, on collecte et vérifie en moyenne entre 150 et 200 kilos de matériel de sport par semaine.
J’ai commencé par un bac littéraire et ensuite je ne savais pas trop quoi faire. J’ai commencé par faire deux ans de droit parcours carrière juridique à Saint-Malo. Ensuite, j’ai fait une licence de droit public parce que je ne savais toujours pas quoi faire. Je savais que j’avais envie de travailler dans le secteur associatif parce qu’on conserve une sorte de liberté et de créativité parce qu’on évolue au sein d’une petite équipe.
Après ma licence j’ai fait deux ans de master Économique Sociale et Solidaire avec une deuxième année en alternance dans cette ressourcerie.
Je suis chargée de vie associative et communication donc j’ai deux casquettes. La partie vie associative, en une phrase c’est fédérer des bénévoles et des partenaires autour du projet associatif de l’équipière. Pour ça, on propose des ateliers à destination des bénévoles pour les impliquer complètement avec nous. On a aussi des projets qui permettent d’animer la vie de l’association. L’aspect de rencontres et du contact avec les gens, c’est une partie de mon métier que j’adore. C’est intense parfois, mais on ne s’ennuie pas.
Ma casquette communication est plus concrète. Ça va être de la rédaction de contenu sur les réseaux sociaux, sur le site internet … Forcément, communiquer sur les événements extérieurs de l’association si on participe à des événements. J’ai une liberté quasi totale donc je suis contente de bosser ici.
L’ESS, c’est une grande famille. Ce sont des assos qui essaient de remettre l’humain au cœur du travail et c’est quelque chose qu’on a un peu oublié. Ça fait du bien de travailler dans des assos qui vont vers le mieux parce qu’on vit dans un monde anxiogène et aller au travail pour œuvrer pour le bien commun, c’est motivant.
J’ai 31 ans et j’ai créé mon entreprise dans le domaine de l’événementiel à impact. On propose des teams building et des séminaires pour sensibiliser à l’environnement en faisant des activités manuelles comme des ateliers jardinage par exemple.
J’ai fait des études en communication. Mais en fait l’événementiel m’a toujours plu. C’est pour ça que j’ai réalisé ma première expérience professionnelle dans ce secteur.
Ce que j’ai aimé dans l’évènementiel c’est le fait d’être tout le temps en relation avec de nombreux acteurs comme les médias, les fournisseurs, les prestataires etc. En master j’ai réalisé une alternance en communication interne où il fallait que j’organise des évènements en interne. Et directement après mon bac, je me suis lancé à mon compte. De 2016 à 2018, je proposais surtout mes services en communication et ensuite je me suis spécialisé dans l’évènementiel.
J’ai toujours été passionnée par le végétal. Donc la question de l’impact et de l’engagement est venue assez rapidement. En 2015, lorsque je parlais d’agriculture urbaine, on me disait que ça n’existait pas, que c’était n’importe quoi.
Donc j’ai fait le constat qu’il fallait une aide pour accéder à l’agriculture urbaine. Montrer que même si on n’a pas la main verte et pas de jardin parce qu’on est en ville, on peut quand même jardiner. Donc j’ai créé des ressources pour rendre cette pratique la plus accessible possible.
Lors des ateliers en team building, on fait venir le végétal dans les locaux pour que tout le monde mette la main dans la terre. Le but est aussi d’offrir des temps de pause dans des journées chargées. Le moment est sans écran, calme et offre du bien-être à l’individu directement mais aussi en apportant de la vie dans des locaux souvent froids.
On propose également des séminaires directement dans des fermes urbaines. L’idée est de créer des évènements à faible impact pour l’environnement lors desquels les employés se mettent au vert. Aujourd’hui, les gens achètent des plantes sans savoir comment les entretenir. Notre job est de montrer comment mieux les acheter, comment en prendre soin, comment les choisir en fonction de la saison etc.
Ça va être faire le point sur les différents projets, dédier un moment au suivi des projets de nos clients où on mesure notre impact pour savoir comment notre atelier a été perçu, quels bénéfices ils en ont retiré etc. Je dois aussi aller chercher de nouveaux clients en communiquant sur nos actions ou en entretenant les relations avec des clients passés. Il y a la partie moins fun de gestion comptable et administrative qui est indispensable et enfin les relations avec les partenaires et prestataires. On se doit de garder ce lien avec eux.
Il m’arrive également d’animer des ateliers de temps en temps pour rester au contact du terrain.
Il ne faut pas rester enfermé dans sa perception personnelle. Il ne faut pas se limiter à notre engagement mais ouvrir les yeux sur ce qui se passe à côté. Il faut trouver un juste équilibre pour que notre engagement soit impactant mais pas culpabilisant. J’ai l’impression qu’il faut toujours rester bienveillant et c’est comme ça que le message passe le mieux.
Moi c’est Maïwenn. Je suis éducatrice sportive et agente de développement pour l’UFOLEP.
J’ai une licence APA, Activités physiques adaptées – santé que j’ai obtenue il y a quelques années. Ensuite j’ai eu un parcours atypique et je suis revenue dans le milieu il y a un mois. Le sport me manquait, c’était ma passion et je me suis dit : je veux en faire mon métier !
J’anime des séances d’activité physique adaptées à différents publics. On fait des séances sportives avec des parties renforcement musculaire, équilibre etc. puis une partie avec des jeux sportifs. Ce sont des séances pour des personnes qui sont éloignées de la pratique d’activités physiques. Par exemple, nous avons des personnes plutôt vieillissantes, d’autres qui vont avoir des pathologies qui empêchent la pratique, d’autres qui n’osent pas pratiquer. Ce sont des gens loin du sport et qui ont en quand même besoin.
J’ai des séances de sport tous les jours. Soit c’est plutôt du sport-santé, soit c’est plutôt du socio-sport avec des jeunes adultes éloignés du circuit scolaire. Souvent, on a une séance le matin et une l’après-midi. On a aussi nos bureaux où on prépare nos séances, on fait de l’administratif et on garde le lien avec tous nos partenaires.
Faire pratiquer du sport à des personnes qui n’en font presque jamais et qui en ont besoin, c’est hyper important je trouve ! En fait, on voit qu’on leur apporte quelque chose et c’est ça qui est trop chouette. On sent que c’est à la fois bien pour leur physique mais aussi pour leur moral. Ça fait du bien de voir la libération de certaines de ces personnes sur les séances. Des personnes qui vont être un peu renfermées socialement et qui vont s’ouvrir sur des activités. Pour certains, il y a aussi la précarité derrière donc forcément pas spécialement d’argent pour sortir. Nous on fait des séances à moindre coût donc ça permet à ces personnes de venir un peu plus, de rencontrer du monde. On joue un rôle important : c’est du sport-santé-social !
Ce qui est pas mal, c’est qu’on bouge beaucoup et que le temps passe vite. On n’est pas au bureau tout le temps et on voit du monde ! Le mieux pour découvrir ce métier, c’est de venir tester.
Je m’appelle Mariek, j’ai 43 ans et je suis responsable de l’action culturelle chez les concerts de poche. On propose des concerts pour des publics éloignés de la musique classique. Donc pour cela on organise des ateliers pratiques sur la musique et des concerts de grande qualité. La musique devient un levier de cohésion sociale.
J’ai commencé par des études en musicologie et je me dirigeais vers l’enseignement. J’ai donc été professeur en collège et lycée mais je me suis rendue compte que je préférais monter des actions culturelles en parallèle. J’avais l’objectif de créer des ponts entre le public et la culture mais aussi de lutter contre l’absentéisme chez les lycéen.ne.s qui ne se plaisaient pas dans leurs filières.
Ensuite, je suis partie au Chili où j’ai bossé dans les arts visuels et ai appris une autre méthodologie de travail. Ils partaient du ressenti en voyant une œuvre pour l’interpréter et comprendre ce que l’artiste voulait dire.
À mon retour en France, j’ai su que je voulais opérer dans la médiation culturelle. L’art n’est pas pour une élite et doit être démocratisé.
Je coordonne l’action d’une équipe de 12 personnes avec des bureaux dans toute la France. On partage nos ateliers pratiques et nos concerts avec des scolaires, des personnes en ehpad, en situation de handicap, … On est là pour partager les émotions de la musique.
La médiation culturelle c’est donner les clés pour comprendre l’art et se rendre compte qu’on est tous artistes et que l’art est pour tout le monde. Pour cela, on va partager des moments en jouant ou en chantant collectivement. Le fait de réaliser ce moment ensemble permet une meilleure cohésion sociale. Des gens qui ne pensaient pas parvenir à faire de l’art y arrivent et apprennent à se connaître dans le même temps. Ça donne du vrai sens à mon travail.
Et à côté, je travaille sur le développement de nouveaux ateliers.
C’est un métier passion où on est tout le temps en contact avec des gens et des œuvres/artistes. En plus, ça permet une démocratisation de la culture, ce qui est nécessaire. Je recommande à fond ce métier !
Le mois de juillet 2023 a été le plus chaud jamais enregistré. Alors que la crise climatique impacte chaque jour un peu plus nos quotidiens, CLOCLO CLUB tend son micro à celles et ceux qui agissent et se mobilisent. Coline Blf est créatrice de contenus, chanteuse, passionnée de photographie et vidéaste activiste chez On Est Prêt. Elle nous en dit plus de son expérience.
Un jeune nageur sauveteur, qui effectuait sa première saison de surveillance des plages, est venu en aide à un homme en arrêt cardiaque. Il raconte cette intervention, au dénouement heureux.
« Quelques jours après, un très bon ami de la victime est venu me remercier et m’a annoncé que le nageur allait mieux, précise Joakym. À ce moment-là seulement, j’ai réalisé que j’avais sauvé une vie. »